samedi 8 mai 2010

Le Secret des Nuages, documentaire 52 min.

Politiquement, il existe au moins trois excellentes raisons de réduire drastiquement notre consommation de pétrole et donc, nos émissions de CO2 :
  • la préservation de nos ressources fossiles carbonées pour les générations futures : le pétrole est bien mieux utilisé dans la chimie, que brulé comme combustible ou carburant ;

  • la lutte contre la pollution de nos villes où le CO2 de nos moteurs et de nos chaufferies est toujours associé à des micro-particules particulièrement nocives pour notre santé ;

  • l'acidification des océans qui, comme régulateurs des pollutions atmosphériques, absorbent une grande partie du CO2, de l'azote et du soufre d'origine anthropique, mettant en péril l'écosystème marin, encore largement sous-exploré.
Alors pourquoi focaliser toute notre attention sur une hypothétique* responsabilité de l'Homme dans un prétendu* réchauffement climatique ? Mystère et boule de gomme... Disons que le grand feuilleton du GIEC semble plaire au médias, et que cette médiatisation semble plaire aux politiques qui le leur rendent bien, de Rio à Cancún en passant par Copenhague -- voir à ce sujet le reportage du Spiegel : Les négociations secrètes de Copenhague.

Au delà du feuilleton du GIEC, il y a la controverse scientifique, plus intéressante. En dehors de l'activité humaine, quelles pourraient être les (autres) causes du réchauffement climatique ? Dans son dernier livre, passionnant Nouveau voyage au Centre de la Terre, Vincent Courtillot évoque l'hypothèse de l'influence du rayonnement électromagnétique du Soleil sur la formation de la couverture nuageuse terrestre. Claude Allègre l'évoquait déjà en 2007 dans Ma vérité sur la planète (sorti en poche) ou dans un livre plus récent -- et plus polémique -- L'imposture climatique ou la fausse écologie.

Un documentaire danois diffusé sur Arte le 2 avril dernier (52 minutes) éclaire cette hypothèse : Le Secret des Nuages réalisé par Lars Oxfeldt Mortensen, documentaire sur l'influence des rayons cosmiques sur le changement climatique, avec les principaux auteurs scientifique de cette théorie : Svensmark, Veizer, Shaviv, Friis-Christensen.

Lien : Le Secret des Nuages


* : j'assume "hypothétique responsabilité" et "prétendu réchauffement" car malgré de nombreuses lectures sur le sujet, je n'ai toujours pas compris à quoi correspond la notion de température moyenne de la Terre, sans parler du reste... Réfléchissez-y un peu, ça n'est pas si évident.

5 commentaires:

  1. Climat: le premier débat

    Rediffusion le :
    dimanche 16/05/2010 à 08h00
    dimanche 23/05/2010 à 17h00

    Durée : 60 minutes

    Il ne se passe pas une semaine sans une nouvelle catastrophe naturelle dans le monde : tremblements de terre en Chine, en Haïti, au Chili, tempête Xynthia, nuage de cendres craché par un volcan islandais .

    Qu'est-ce qui provoque ces dérèglements ? Sont ils la conséquence des activités humaines ? Ou est-ce dû à des cycles naturels ?

    Est-ce que le réchauffement climatique est réel ? Est-il exagéré ?

    Météorologues, chimistes de l'atmosphère, climatologues, géologues, vulcanologues sont en permanence au chevet de la Terre.

    Problème : Les scientifiques ne sont pas tous d'accord entre eux.

    Ils s'invectivent par l'intermédiaire d'articles, de livres, de pétitions, ils en appellent au Gouvernement. ils refusent même de se parler.

    Qui devons nous croire ? A qui pouvons nous faire confiance ?

    Le « climato scepticisme » grandit.
    Avec :

    - Jean JOUZEL, vice-président du GIEC, co-prix Nobel de la Paix 2007

    - Bernard LEGRAS, chercheur au Laboratoire de Météorologie Dynamique

    - Vincent COURTILLOT, directeur de l'Institut de Physique du Globe

    - Benoit RITTAUD, mathématicien, auteur du livre "Le Mythe climatique"

    - Steve TAIT, vulcanologue

    - Valérie PÉCRESSE, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.

    RépondreSupprimer
  2. n'est pas parce que "l'Homme" est "responsable" qu'il faut raconter n'importe quoi !... En réalité, PERSONNE ne le nie, sauf peut-être un ou deux clowns tristes !... Par contre, les accusations contre les "climatosceptiques" sont inqualifiables : les transformer en "agents" porte-paroles des industriels pollueurs est ignoble ... et relève même de la contre-vérité !... Ces "gros patrons" se situent plutôt dans l'autre camp : ce sont eux qui ont intrigué par leur lobbying à faire signer le Protocole de Tokyo , car ils ont pu ainsi initier et s'emparer d'un nouveau marché, celui des "permis de polluer" !...

    Les climatosceptiques sont aussi compétents que les climatologistes ( et météorologistes ) officiels ... qui eux , disposent d'un accès très complaisant aux médias !... Les "opposants" aimeraient bien en disposant d'autant pour pouvoir y développer leurs thèses !... Mais, en face, au GIEC ( dépendant de l'ONU, certes, mais financé par les multinationales ) on tient surtout un discours politique sur la climatologie !... La Science n' y est pas la priorité !... Il s'agit de faire croire à l'Humanité, à tous les citoyens, QUE C'EST LEUR FAUTE si la planète se réchauffe !... Il leur reste donc qu'à se faire racketter par de nouveaux impôts, de nouvelles gabelles pour rectifier l'effet de serre !... On nous a déjà fait le coup avec les gaz CFC : c'était notre faute, nos réfrigérateurs, nos bombes de laque, nos désodorisants etc,etc .... Maintenant, c'est le tour du gaz carbonique ( pourtant indispensable à la photosynthèse !) rebaptisé "dioxyde de carbone" ( pour faire diversion ) qui est coupable : donc, haro sur nos pots d'échappement de NOS voitures !... Tout le monde voulait sa "caisse" personnelle, faut se faire taxer maintenant sur les carburants !... Pourtant, il me semblait que les pots catalytiques, voici quelques dizaines d'années, avaient résolu le problème ...........
    ( D'autre part, les modifications climatiques étant des processus lents, ne devrait-on pas penser que la surproduction actuelle de CO2 ne serait pas la conséquence de l'exploitation ultra-polluante des mines de charbon du XIX° siècle, avec le secours de machines à vapeur ( les "pompes à feu") très mauvaises pendant plus de 50 ans ... Dès lors, la pollution a ensuite décru sans cesse avec les perfectionnements de Watt ( et ses successeurs) et le transfert à d'autres sources d'énergie fossiles !... De ce point de vue, le pire serait derrière nous ...

    (...)

    RépondreSupprimer
  3. (1) En fait, il "semble" beaucoup de choses ... tellement que la conférence de Copenhague a éclaté comme une bulle de savon au contact de l'aiguillon de quelques mails expliquant que les modèles du GIEC ne sont pas confirmés !... En réalité, personne n'en sait beaucoup plus qu'Arrhénius qui en 1896, pensait que le monde échapperait à la prochaine ère glaciaire grâce à la fumée de ses usines !...Une autre modèle existe, conçu au cours de l'Année Géophysique Internationale (1957) qui prévoit que le réchauffement actuel n'est qu'un leurre et précède une nouvelle ère glaciaire : la vapeur d'eau en surabondance dans l'atmosphère provoquera des "brouillards noirs" persistant sur toute la planète et, formant miroir avec le rayonnement solaire, amènera un refroidissement généralisé de la Terre !...

    Et les nouvelles découvertes sur les rayons cosmiques épaississent encore les doutes : car ce rayonnement provient de plusieurs sources ( solaire, mais aussi interstellaire et maintenant extra-galactique) dont l'impact sur notre atmosphère relève toujours des hypothèses !... Il y a quelques mois, un satellite vient de découvrir qu'un étrange "fleuve" de rayons cosmiques "serpente" dans le système solaire !... Notre pôle magnétique est en train de se déplacer et l'évolution de notre propre bouclier magnétique qui est en train de s'affaiblir entraîne là aussi de nombreuses questions !... Au niveau mondial, on prétend asséner un discours autoritaire, à sens unique !... Pour "agir", il ne faut pas prendre ses vessies pour des lanternes ... comme en ce moment !...

    RépondreSupprimer
  4. @ troy1 :

    Toutes ces hypothèses sont autant d'incertitudes. Même si le réchauffement reste discutable pour certains (j'en suis), l'objectif de réduction des émissions de CO2 est justifié en raison des autres nuisances constatées (pollutions urbaines, acidification des océans, consommation modérée des ressources).

    Donc les politiques ont de très bonnes raison d'agir, nonobstant les incertitudes sur la responsabilité de l'homme dans le réchauffement. C'est bien tout ce qui compte in fine.

    Au delà, il y a une controverse scientifique et le rôle des experts dans les organisations démocratiques...

    RépondreSupprimer