dimanche 19 juillet 2009

L'île de la tentation solaire ...

C'est l'été. Alors jusqu'à l'Université de rentrée du Mouvement démocrate, le logo ci-contre accompagnera quelques billets plus "légers".

Mais on ne se privera pas de quelques billets plus sérieux :)

Bel été à tous !



Lire aussi :
Energie : la France se met à croire à la filière solaire
in Le Monde daté vendredi 24 juillet 09.

Un œil sur Aix ...

Les résultats d'Aix-en-Provence sont tombés.
187 voix c'est peu mais suffisant pour faire pencher la balance...
Seule l'indépendance mènera à quelque chose.
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... CQFD !

samedi 18 juillet 2009

Affaire Voltalis ... ou quand EDF veut taxer les économies d'énergie !!

S'agit-il de la première grosse gaffe de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) ou la preuve de sa soumission au lobby d'EDF ? Le jugement rendu la semaine dernière laisse pantois... L'affaire est rocambolesque.

La société Voltalis développe depuis 2007 un système très astucieux permettant d'économiser l'électricité lors des pointes de consommation d'EDF. Prémisse des smart grid permettant de rendre le réseau électrique "intelligent", Voltalis installe chez vous un petit boitier, entre le compteur EDF et votre tableau électrique. Ce boitier est relié à Internet et permet à Voltalis de débrayer certains de vos équipements électriques, lors des pics de consommation d'EDF. Par exemple, vos radiateurs électriques ou la climatisation de votre bureau peuvent être suspendus, pour des périodes de 10 à 30 minutes, sans incidence sérieuse sur votre confort.

De votre côté, c'est une économie de consommation électrique appréciable, car elle est réalisée automatiquement au moment où le réseau est surchargé, évitant ainsi la mise en route de centrales thermiques d'appoint (au gaz ou au fioul) , fortement génératrices de CO2 et de gaz à effet de serre.

De son côté, Voltalis se rémunère sur le marché du transport d'électricité, auprès de RTE, d'une façon on ne peut plus astucieuse : non pas en vendant de l'électricité supplémentaire au réseau pour renforcer la production en période de pointe mais au contraire, en offrant au réseau des capacités de délestage permettant de réduire temporairement la consommation, grâce aux boitiers ad-hoc (Blue-Pod), installés chez les particuliers ou dans les entreprises équipées par Voltalis.

Ce système fort ingénieux n'a pas l'heur de plaire au Comité de régulation de l'énergie (CRE) qui vient de condamner Voltalis à reverser à EDF 70 à 80% de ses bénéfices !

« Ceci signifie que, si un ensemble de clients d’EDF acceptent de réduire leur consommation, EDF exige d’être payé comme s’ils avaient consommé ! » déclare Pierre Bivas, PDG de Voltalis.

Pierre Bivas ne compte toutefois pas en rester là : « Voltalis se réserve la possibilité de recourir à toutes les voies de droit pour faire rétablir la prééminence des consommateurs sur l’intérêt des fournisseurs, et au-delà de l’intérêt général comme de la protection de notre planète, tous menacés par cette décision. »

Contactée hier par Le Parisien, EDF n’a pas souhaité faire de commentaire.
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vendredi 17 juillet 2009

CO2 — Quand les Régions prennent le taureau par les cornes

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À quelques jours d'intervalle, deux régions françaises viennent de s'impliquer courageusement dans la réduction des gaz à effet de serre, en abaissant la vitesse autorisée à 110 km/h sur quelques axes autoroutiers surchargés, améliorant au passage la qualité de l'air, la sécurité routière et la fluidité du trafic.

En Provence Alpes Côte d'Azur, l'autoroute A8 - Provençale est concernée sur la traversée des Alpes maritimes, du Var jusqu'à la frontière italienne.

En Lorraine, c'est le sillon mosellan Nord-Sud qui est concerné (A30-A31), de Luxembourg jusqu'à Nancy et Toul. Les traversées d'agglomérations, particulièrement accidentogènes, sont même limitées à 90 km/h à Thionville, Metz et Nancy, ce qui contribuera à réduire aussi les habituels pics d'ozone de l'été, dans ces zones urbanisées où des autoroutes d'un autre âge traversent le cœur des villes. La Lorraine a également instauré une interdiction de doubler pour les poids lourds, tous les jours entre 7 et 20 h.

Mais en Alsace, tous les projets de cette nature sont définitivement restés dans les cartons... L'article mentionné en lien date de plus d'un an... Mais rien n'a bougé depuis !

Espérons que ces questions cruciales pour la qualité de l'air et pour l'environnement (réchauffement climatique), reviendront au devant de scène, au cœur du débat public pour les prochaines élections régionales de mars 2010. Car il faut que l'opinion publique s'empare de ces questions pour que de telles mesures, nécessaires et urgentes, soient facilement comprises et acceptées.

Le jeu en vaut la chandelle... À la clé, selon les estimations de l'ADEME et de la DRIRE en Lorraine, la réduction de vitesse à 110 km/h sur l'A31 et à 90 km/h en agglomération, aura pour effet :
  • réduction des carburants consommés de 7% soit un gain collectif de 40 millions d'euros chaque année, sur cette seule portion d'autoroute ! C'est autant de réduction des coûts de transport et autant d'amélioration du pouvoir d'achat.

  • réduction des gaz à effet de serre de 7% ce qui correspond à une réduction quotidienne de 250 tonnes de CO2 en moins dans l'atmosphère, chaque jour, pour cette seule portion d'autoroute !

  • réduction des accidents estimée à 50% sur les portions d'autoroutes urbaines, à laquelle j'ajoute la prévention des pics d'ozone et la réduction des nuisances sonores dans les périmètres urbains concernés.
À bon entendeur...

Ces réductions de vitesse sur autoroutes urbaines ne sont pas une fin en soi. Elles ne font que corriger, et remédier – peut-être –, à une situation devenue critique, celle de notre empreinte écologique excessive sur l'environnement.

Mais ces mesures restrictives doivent être accompagnées de projets concrets et de croissance verte, comme l'amélioration des dessertes TER par ex :
- les vitesses sur rail peuvent être accrues,
- les dessertes multipliées sans préjudice sur le temps de transport, par des matériels dotés de meilleures accélérations,
- les fréquences doivent être augmentées et
- les heures de service élargies, plus tard le soir, etc.

Le Mouvement démocrate aura-t-il le courage de défendre une telle politique volontariste en terme de transports et d'environnement ?
Espérons en tout cas que notre projet pour l'Alsace se construise "à ciel ouvert" – plutôt qu'en catimini –, ce qui sera assurément la meilleure garantie pour obtenir l'adhésion et la dynamique nécessaires au succès.

jeudi 16 juillet 2009

UE : la Suède sur la ligne de départ du Slalom institutionnel...

Lisbonne ou pas ? Les Européens seront fixés le 2 octobre, date du référendum irlandais. En attendant, la Présidence suédoise de l'Union européenne débute son mandat dans des conditions on ne peut plus... acrobatiques.

Car selon la décision du peuple irlandais, la Commission européenne verrait les règles de son investiture modifiées. Selon le bon vieux Traité de Nice, le Parlement européen doit investir la Commission à la majorité simple -- majorité des députés présents dans l'hémicycle.

Mais selon le Traité de Lisbonne, l'investiture de la Commission requiert une majorité qualifiée : la moitié des députés, présents ou pas... Et selon que les députés euro-sceptiques seront en dedans ou en dehors de l' hémicycle, Barroso aura quelques soucis à se faire... Ajoutez à cela qu'avec Lisbonne, le nombre de députés européens est modifié... Mais là, je suis largué et j'y perds mon latin d'Européen...

Heureusement pour nous,
nos députés démocrates veillent au grain
et semblent y voir clair...

Hier soir à l'Europ'café sis place de l'Homme-de-Fer à Strasbourg, Marielle et Nathalie semblaient maîtriser la situation, en "vieilles routardes" européennes qu'elles sont -- bises à elles.



Marielle nous a expliqué que l'investiture de Barroso était reportée en septembre, grâce au groupe des Démocrates et des Libéraux. Bravo. Mais en septembre, on fait quoi ? Un truc me taraude... La commission Barroso a été investie en novembre 2004. Elle est donc en service jusqu'en novembre 2009... Pourquoi diable faudrait-il la reconduire AVANT le référendum irlandais, le 2 octobre ?

« Mystère et boule de gomme », comme disait Haddock !

De leur côté, Corinne et Robert étaient touchants, attendrissants même, tout cramponnés à leur nouveau cartable de députés européens... Dépèche-toi Corinne, Copenhague c'est pour bientôt. Bises à toi aussi :)


Ça me fait penser au "calendrier dinguo" de Jospin en 2002... Les élections présidentielles devaient intervenir APRÈS les législatives, selon le calendrier -- et selon la Constitution.
Mais des petits malins (Chirac, Jospin, Bayrou et d'autres) ont préféré inverser le calendrier, au mépris de la Constitution... Il en résultat un certain 21 avril... Vous vous souvenez ?

Voilà. Pour finir, Marielle cet après-midi au Parlement, interpelant la Présidence suédoise : L'Esprit et la Lettre des Traités européens méritent d'être respectés autant que l'Esprit et la Lettre de notre Constitution... C'est une Exigence démocratique, en effet !



Et pour ceux qui souhaiteraient en savoir un peu plus sur Cécilia Malmström, ministre (démocrate - Parti du Peuple, les Libéraux) des Affaires européennes de la Suède, ils peuvent écouter En toute franchise sur les ondes et sur le web de Radio France, ce soir -- en bas de page, Cécilia l'Européenne est francophone.

PS : Merci à Michaël pour les photos !
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1,25 % : l'arnaque du Livret de Caisse d'Épargne, dans la République des avocats d'affaires ...





Voilà ce qu'il advient de l'épargne populaire dans la République des avocats d'affaires* : 1,25 % !

En attendant, EDF vient de servir un taux de 4,5 % pour son emprunt précédant de justesse l'annonce d'augmentation de ses tarifs... Et on attend de savoir avec impatience à quel taux va être lancé le prodigieux emprunt-national-pour-creuser-le-déficit, au chevet duquel Michel Rocard et Alain Juppé ont été appelés en grandes pompes...

Les paris sont ouverts dans les commentaires !

* : Christine Lagarde, avocat d'affaires, Nicolas Sarkozy, avocat d'affaires, Jean-François Coppé, avocat d'affaires... Et même au FMI : Dominique Strauss-Kahn, avocat d'affaires :-)

mercredi 15 juillet 2009

Sylvie Goulard invitée des Matins de France Culture, demain

En direct de Strasbourg, Ali Badou recevra Sylvie Goulard demain matin entre 7 et 9, sur les ondes de France Culture.

NB : mercredi matin ! MàJ : Ali Badou est en vacances, c'est Thomas Baumgartner qui le remplace :)

Enregistrement - début à la 40ème minute,
ou direct France Culture.
Ajout du lendemain :
Écouter aussi la chronique d'Alexandre Adler évoquant l'essai de Guy Verhofstadt "Sortir de la crise" à la 78ème minute.

mardi 14 juillet 2009

En direct du Parlement européen à Strasbourg : Jerzy Buzek (PPE-PL) élu président du Parlement européen

Ce matin, élection du nouveau Président du Parlement européen. Voir l'ordre du jour complet de la session plénière du 14 au 16 juillet à Strasbourg.

Interruption de séance, reprise des débats à 12h30 >> vidéo en direct ici << mais le vote ne devrait pas livrer de surprise avec l'élection probable du Polonais Jerzy Buzek (PPE) jusqu'à mi-mandat, suite à l'accord de majorité tripartite obtenu la semaine dernière.

On apprend qu'aucun Français ne devrait siéger au Bureau du Parlement européen. Faut-il s'en inquiéter pour le siège du Parlement à Strasbourg ? Jusqu'ici, c'est Gérard Onesta (Verts, FR) qui était chargé des questions immobilières de l'institution, comme vice-président du Parlement européen.

lundi 13 juillet 2009

« Sale pute » — Messieurs (& Mesdames) les censeurs, bonsoir !

Ajout du lendemain : [voir plus bas, la réaction de François Bayrou qui m'avait échappée, propos enregistrés lors du Printemps de Bourges]

Les innombrables lecteurs* de ce blog l'ignorent peut-être : dans mes exploits de jeunesse, je n'ai pas seulement été un Jeune Giscardien en culotte courte... j'ai même été un fan absolu des Francofolies de La Rochelle. Quatre ou cinq éditions au compteur, c'est pas rien pour un Alsacien :)

La dernière édition des Francos vécue 'en live' doit bien remonter à 10 ans, au moins... Jean-Louis Foulquier était encore aux manettes, avec la complicité de Didier Varrod.

De ce temps-là, quelques souvenirs inoubliables : de Cabrel, de Sanson, de Jonasz, de Voulzy et Souchon, de Lara et ses Romantiques, avec orchestre symphonique sous les embruns du Grand Large, de Richard Desjardins, de Juliette ou de Dominique Dalcan dans la (trop) petite Salle Bleue de La Coursive, le haut-lieu culturel de La Rochelle.

Et puis ces soirées interminables au 'Crystal', le bar du Port de La Rochelle sur le Cours de Dames, à fredonner jusqu'au petit matin tous les classiques de la chanson française, autour du piano... Souvenir, souvenir.

À l'époque, le maire de La Rochelle s'appelait Michel Crépeau, président du Mouvement des radicaux de gauche (MRG) pour lequel j'avais une profonde estime en raison de son indépendance d'esprit, remarquable.

J'avais même fait quelques infidélités à l'UDF à l'époque, en soutenant la liste ERE – Entente radicale et écologiste pour les États-Unis d'Europe aux élections européennes de 1984, avec Brice Lalonde – fondateur de feu Génération Écologie – et Olivier Stirn – ex radical valoisien viré Sarkozyste depuis, nul n'est parfait.

Je reviens à nos moutons : l'actualité des 'Francos' et la déprogammation scandaleuse du rapeur Orelsan à la suite d'une demande de "clarification" de Ségolène Royal, présidente de la région Poitou - Charentes. Cali est en colère, Jean-Louis Foulquier, le fondateur du festival lui renvoie la balle... Mais Ségo semble bel et bien en ligne de mire.

Mesdames et Messieurs les censeurs, bonsoir !

Pour vous faire une idée, je laisse la parole à l'accusé, dans le texte original et dans sa défense, sur Europe 1 (cliquer ici) :





En attendant, apprenez donc à notre nouveau Ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, à twitter... En Sarkozie, on fait diversion comme on peut !

* :-)

Ajout du lendemain, suite au billet de Philippe Joussain :

mercredi 8 juillet 2009

I n - d é - p e n - d a n c e !

Dernière minute : Sur la stratégie d'indépendance dont il est question plus bas, dans Libération de ce jour : Cohn-Bendit prie les socialistes « d'arrêter de nous casser les pieds ! »

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Le Conseil départemental du MoDem-Bas-Rhin s'est achevé ce soir sur une belle unanimité : la mise en place d'un groupe de travail chargé de recueillir, d'examiner et de pré-sélectionner les candidatures démocrates en Alsace pour les élections régionales de mars 2010.

Cette décision unanime, acquise grâce à la bonne volonté de tous les membres de la présidence collégiale – sauf une absente, conseillère régionale sortante –, répond au 9ème des Travaux d'Hercule du dernier Conseil national : «
Ouverture de la réflexion sur les modalités d’implication des adhérents au Mouvement Démocrate à la désignation des candidats aux élections régionales, et sur les modalités d’association de la société civile. » (vous avez bien lu, j'ai fait copier-coller ;-)

La proposition des démocrates bas-rhinois reste donc soumise à l'approbation des instances départementales du Haut-Rhin et à validation par les instances nationales, vraisemblablement lors d'un Conseil national qui se tiendra pendant l'Université de rentrée du MoDem, à la Grande Motte du 4 au 6 septembre.

Quatre heures de débats ont été nécessaires pour aboutir à pareil consensus... C'est beaucoup mais c'est suffisamment rare pour être souligné et apprécié à sa juste valeur :)
Mais il faut reconnaître que le début de ce Conseil départemental était consacré à des questions d'organisation interne excessivement polémiques, particulièrement stériles et objectivement improductives... Dommage.

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J'en viens au fait... Un mot, un joli mot, LE mot autour duquel les Démocrates alsaciens ont indéfiniment tourné ce soir :
IN-DÉ-PEN-DANCE.

Comme beaucoup, j'ai été particulièrement sensible à la pétition d'indépendance déclamée par l'ami Frédéric Le Jehan. Venant de lui, ancien colistier de Fabienne Keller – élue maire UDF de Strasbourg en 2001 et battue 'maire sortante' UMP en 2008 –, venant de lui Frédéric, exclu un temps de notre Mouvement pour être resté fidèle à ses engagements, cette déclaration d'indépendance n'en avait que plus de saveur...

Mais il y a un mais que j'aimerais exprimer ici, sur mon blog, n'étant pas élu au Conseil départemental et n'ayant pu exprimer cette position ce soir : l'indépendance ne vaut qu'à l'égard de ceux qui veulent nous soumettre, en l'occurrence les 2 champions de la bipolarisation : le PS et l'UMP, exlusivement.

Prenons garde à ne pas dévaloriser ce joli mot d'indépendance. L'indépendance est combattive. L'indépendance est une émancipation à l'égard de ceux qui vous dominent. L'indépendance permet d'échapper au carcan imposé des logiques bipolaires d'arrière-garde, sclérosantes et inefficaces.

Mais l'indépendance n'exclut en rien des alliances plus efficaces, avec tous ceux qui souhaitent échapper aux schémas bipolaires du passé, autant que nous-même !

  • Avec tous ceux qui souhaitent remettre le développement soutenable au cœur de nos sociétés,
  • Avec tous ceux qui souhaitent réformer ce capitalisme financier, outrancier et destructeur dont nous n'avons pas fini de soigner les plaies,
  • Avec tous ceux qui souhaitent innover et investir dans l'économie verte pour relever le défi énergétique et environnemental du XXIe siècle.
Alors ne partons pas aux élections "la fleur au fusil" pour une candidature de témoignage ! Donnons-nous tous les moyens d'aboutir.

Nos territoires et nos terroirs sont les meilleurs ancrages de nos valeurs.

À nous de convaincre, à nous trouver des partenaires fiables et indépendants qui nous permettent d'accéder ensemble aux postes de responsabilité pour mettre en œuvre une politique régionale nouvelle.

Mais en dehors du PS et le l'UMP qui ne feraient que nous asservir, n'excluons rien. Donnons nous toutes les chances d'aboutir, sans fermer aucune porte !

Faut-il rappeler ici que les Écologistes indépendants d'Antoine Waechter ont rassemblé près de 6% en Alsace ? Et que Sandrine Bélier, tête de liste d'Europe Écologie et past-présidente de France Nature Environnement a rassemblé près de 17% en Alsace, soit 2% de plus que le PS !

Alors si les mouvements écologistes alsaciens se déclarent aussi indépendants que nous, n'hésitons pas à en faire des partenaires pour consolider encore mieux notre statégie d'indépendance !

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Définition du mot indépendance dans le Littré
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Relation, état de non-dépendance.


A. − [D'une pers. vis-à-vis de qqn ou de qqc.] Fait de jouir d'une entière autonomie à l'égard de quelqu'un ou de quelque chose. Indépendance individuelle; acte, besoin, esprit d'indépendance; affirmer son indépendance. Oui, j'ai peut-être refusé le bonheur. Pour garder mon indépendance j'ai refusé l'amour d'une jeune fille qui s'offrait à moi (Renard, Journal, 1897, p. 402). Voilà une livrée dont mon indépendance ne s'accommoderait pas (Proust, Guermantes 1, 1920, p. 153) :

1. Et quant à l'indépendance, outre qu'il était sûr de n'avoir pas du tout aliéné la sienne, il ne s'en faisait pas exactement la même idée que ses amis. Eux croyaient devenir plus indépendants en devenant plus riches. Il lui paraissait que l'effort pour devenir plus riche vous jetait déjà dans une sorte de servitude.
Guéhenno, Jean-Jacques, 1950, p. 137.

Spécialement
[Dans le domaine des besoins matériels] Indépendance financière :

2. Le désespoir conduit à la révolte, ou à l'abattement. − Comme alors on bénit l'indépendance matérielle, qui permet de tout rompre, quand la patience est à bout! Il y a des jours où toute mon existence officielle dans ses conditions présentes m'excède indiciblement. Des ailes, des ailes!
Amiel, Journal, 1866, p. 280.

JEUX, vx. [Au jeu de boston] Le fait de faire seul un certain nombre de levées :

3. Ces royalistes continuaient à jouer le jeu de boston qui répandit dans toute la France les idées d'indépendance sous une forme frivole (...). Tout en faisant des indépendances [it. ds le texte] et des misères, ils observaient Laurence...
Balzac, Tén. affaire, 1841, p. 91.

[Dans le domaine du caractère, du jugement, du goût, etc.] Synon. non-conformisme. Indépendance de l'art, d'esprit, de pensée, d'opinion, de la philosophie; faire preuve d'indépendance, montrer de l'indépendance. Admirateur [Ronsard] des Anciens avec une certaine indépendance d'esprit, au lieu de les traduire, il les imita; toute son originalité, toute son audace, est d'avoir innové cette imitation (Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr., 1828, p. 68). Dans cette situation, l'observateur, quel qu'il soit, pour peu qu'il se soit livré quelquefois à la publicité, doit, s'il veut conserver entière son indépendance de pensée et d'action, garder l'incognito comme s'il était quelque chose et l'anonyme comme s'il était quelqu'un (Hugo, Rhin, 1842, préf., p. 9) :

4. Le principe de l'éducation aux temps modernes est désintéressé : c'est la formation d'un être dont on respecte le droit, l'existence propre et l'indépendance. Ainsi l'idée du droit, le respect du droit dans l'amour, dans l'éducation, c'est l'originalité des temps modernes.
Michelet, Journal, 1849, p. 55.

PSYCH. État de l'adolescent qui, s'affranchissant de toute tutelle, devient adulte. La véritable indépendance implique la possibilité de choisir, seul, à l'intérieur des barrières naturelles imposées par le bon sens, la société et l'attitude des parents située à égale distance de la surprotection et de l'excessive permissivité (Psychol. Enfant 1976).

B. − [Entre groupes de pers.]
1. DR. PUBL. ,,Situation d'un organe ou d'une collectivité qui n'est pas soumis à l'autorité d'un autre organe ou d'une autre collectivité`` (Cap. 1936). Indépendance de l'Église, du peuple, de la presse, des syndicats, des tribunaux; indépendance religieuse. Les membres de la commission exercent leurs fonctions en pleine indépendance dans l'intérêt général de la communauté. Dans l'accomplissement de leurs devoirs, ils ne sollicitent ni n'acceptent d'instructions d'aucun gouvernement ni d'aucun organisme (Traité Euratom, 1957, p. 356). Le Président de la République est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire (Doc. hist. contemp., 1958, p. 214).

2. Situation d'un pays, d'un état, d'une nation qui n'est soumis à aucun pouvoir extérieur. Indépendance de la patrie; indépendance nationale; assurer, conserver, défendre, garder, proclamer son indépendance; reconnaître l'indépendance d'un pays. Mais il fallait que tout cela fût dissimulé derrière une façade nationale, de telle sorte que, trompées par l'apparence d'un prestige dévoyé, d'une ombre de souveraineté et d'un simulacre d'indépendance, la nation française et les nations alliées se prêtassent à ses projets (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 530) :

5. Le testament de Charles II (...) lui fut enfin imposé par les patriotes espagnols qui désignèrent le second des petits-fils de Louis XIV, le duc d'Anjou, un prince de la puissante maison de Bourbon leur paraissant plus capable qu'un autre de maintenir l'indépendance et l'intégrité de l'Espagne.
Bainville, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 251.

Guerre de l'Indépendance américaine (1775-1782). Nous avons longé un fossé plein d'eau. Était-ce celui que Washington a fait creuser par ici pendant la guerre d'Indépendance? (Green, Journal, 1941, p. 68).

Guerre de l'indépendance grecque (1821-1832). Dès ce moment, la route s'embellit un peu; elle longe un bois d'oliviers qui faisait autrefois le tour de la ville, mais que la guerre de l'indépendance et l'hiver rigoureux de 1849 à 1850 ont successivement dévasté (About, Grèce, 1854, p. 9).
C. − [Entre choses] Absence de dépendance entre plusieurs choses. Indépendance de formes, de sons, de timbres; indépendance de deux phénomènes. L'os hyoïde et le cartilage thyroïde acquièrent, l'un vis-à-vis de l'autre, une complète indépendance (E. Perrier, Zool., t. 4, 1928-32, p. 3393) :

6. ... pour le matériel des mines, une solution radicale (...) que l'on ne saurait employer sur les chemins de fer de grande vitesse (...) c'est l'indépendance des roues, rendues folles sur l'essieu.
Haton de La Goupillière, Exploitation mines, 1905, p. 721.

PHYS. NUCL. ,,Propriété des forces nucléaires qui s'exercent entre deux particules indépendamment des charges électriques qu'elles portent`` (Musset-Lloret 1964).

Prononc. et Orth. : [ε̃depɑ̃dɑ̃:s]. Att. ds Ac. dep. 1694; Ac. 1694-1740 independance, ensuite -dé-. Étymol. et Hist. 1610 independance « absence de dépendance » (P. Coton, Institution catholique, II, 1483); 1663 « pouvoir indépendant » (Corneille, Remercîment au Roi, 70, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 10, p. 179). Dér. de indépendant*; suff. -ance*. Fréq. abs. littér. : 2 573. Fréq. rel. littér. : xixe s. : a) 5 292, b) 3 326; xxe s. : a) 2 162, b) 3 343. Bbg. Maulnier (Th.). Le Sens des mots. Paris, 1976, pp. 118-120. - Vardar Soc. pol. 1973 [1970], pp. 247-248.

mardi 7 juillet 2009

Comment Nicolas S. met au pas sa majorité parlementaire ...



Patrick Roger
, du service Politique du "Monde" raconte la réunion à l'Elysée, mardi 7 juillet, entre Nicolas Sarkozy et les parlementaires UMP.



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